éroport de Tokyo (Photo : Kazuhiro Nogi) |
[11/06/2013 06:19:20] TOKYO (AFP) Un vol que devait effectuer un Boeing 787 Dreamliner de Tokyo vers Singapour a dû rebrousser chemin mardi en raison d’un problème avec son système antigivre, et un autre a été annulé lundi pour un problème de capteur, selon les compagnies nippones exploitantes.
Le 787 qui partait pour Singapour, opéré par Japan Airlines (JAL), avait quitté l’aéroport Haneda de Tokyo à 01H30 locales (lundi 16H30 GMT), a expliqué un porte-parole de JAL.
“Quelques minutes après le départ, un message est apparu dans le cockpit indiquant un petit problème avec le système antigivre pour le moteur gauche”, a-t-il précisé.
“Ce problème n’a pas pu être réglé rapidement et comme le pilote s’attendait à quelques nuages et d’autres conditions pouvant occasionner la formation de glace, il a pris la décision de revenir à Haneda”, a détaillé la même source.
L’avion a atterri sur son aéroport de départ en toute sécurité moins d’une heure après le décollage.
Presque tous les passagers (153 sur 155) ont embarqué sur un autre appareil cinq heures plus tard, d’après le porte-parole.
Lundi, c’est une avarie sur un capteur de température et pression du moteur gauche d’un autre 787 qui a forcé la compagnie All Nippon Airways (ANA) à renoncer à un vol intérieur de Fukuoka (ouest) à Tokyo-Haneda (est).
Même s’ils sont sans rapport, ces incidents surviennent moins d’un mois après que JAL et ANA (compagnie de lancement et plus gros opérateur mondial de 787), ont remis en service leurs flottes de Dreamliner, victimes d’une suspension de quatre mois due à une interdiction internationale de vol.
Les 50 Boeing 787 alors exploités dans le monde ont momentanément été cloués au sol par les autorités à cause de gros problèmes de batterie lithium-ion.
Deux cas graves de surchauffe avait été déplorés en janvier, qui ont aussi forcé Boeing à suspendre les livraisons de cet appareil de dernière génération et à opérer d’importantes modifications techniques pour éliminer les risques d’incendie.
La cause première de ces avaries demeure inconnue, mais Boeing assure que les solutions déployées, et approuvées par les autorités compétentes, garantissent la sûreté de l’appareil.