Dr Mohamed Ahmed Ali, président du groupe de la Banque islamique de développement (BID), effectue une visite en Tunisie, du 12 au 14 juin.
Au cours de son séjour, il aura des entretiens avec des membres du gouvernement pour discuter des activités de son institution en Tunisie.
Il participera aussi à une conférence sur l’investissement en Tunisie organisée par la BID en tant que responsable de la coordination entre les institutions financières internationales dans le cadre du Partenariat de Deauville. A noter que cette conférence s’inscrit dans le cadre du Forum de Tunis sur l’investissement, lit-on dans un communiqué.
Ce Partenariat, annoncé en mai 2011 à Deauville en France, regroupe les pays membres du G8 et des partenaires régionaux (Koweït, Qatar, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis et Turquie), ainsi que dix institutions financières internationales dont la BID, et vise à soutenir les pays arabes en transition, à savoir l’Egypte, la Jordanie, la Libye, le Maroc, la Tunisie et le Yémen.
Le même document rappelle également que la BID a constamment appuyé l’économie tunisienne, en contribuant au financement de nombre de projets dans divers secteurs dont l’agriculture, l’électricité et la formation professionnelle.
De ce fait, la Banque figure parmi les principaux partenaires de la Tunisie en matière de développement économique avec des financements fournis de l’ordre de 1,5 milliard de dollars US au profit de projets et à titre d’assistance technique, outre 1,3 milliard de dollars US pour le financement d’opérations de commerce extérieur venant de sa filiale, la Société internationale islamique pour le financement du commerce, et des engagements à hauteur de 755 millions de dollars d’une autre filiale spécialisée dans l’assurance à l’investissement et la garantie des exportations.
Au lendemain de la Révolution, le groupe de la BID avait été l’un des premiers organismes à apporter un soutien à la Tunisie, intensifiant ses interventions et lui fournissant de nouveaux financements.
C’est ainsi que la BID a assuré un financement de 35 millions de dollars au profit du projet de développement agricole intégré du Kef et de Kasserine et un autre d’un montant de 50 millions de dollars au profit du projet pour l’emploi des jeunes.
De son côté, la Société islamique de développement du secteur privé relevant du groupe a mis en place un fonds d’investissement pour le secteur privé conforme à la Chariaa pour le financement des PME tunisiennes.