Récemment au cours d’une rencontre avec la presse, le directeur général d’Ericsson Algérie, a dressé un état des lieux de la situation du marché des télécommunications en Algérie.
Il a souligné que” le marché algérien des télécommunications a atteint sa limite en matière de services et nécessite l’introduction des nouvelles technologies en vue de développer l’Internet à haut débit”, rapporte la presse algérienne.
Présent en Algérie depuis 1974, le leader mondial des équipements de réseaux de télécommunications, qui couvre 40% du trafic mobile mondial, veut établir un partenariat à long terme avec l’Algérie dont le taux de pénétration d’Internet n’est que de 14%. Un taux qui demeure inférieur à la moyenne dans le reste du monde, en raison essentiellement d’un manque d’infrastructures. De ce fait, l’Algérie constitue un marché important pour Ericsson en Afrique du Nord en matière de télécommunications.
La volonté des pouvoirs publics de donner une plus grande dimension au marché des TIC va du reste dans le même sens. Ainsi, le récent projet de loi sur la poste, les télécommunications et les technologies de l’information et de la communication prévoit “plus d’ouverture” du marché des télécoms au privé, tout en “balisant davantage” les activités liées à ce domaine.
Les trois opérateurs de téléphonie mobile, opérant en Algérie dont l’activité est limitée uniquement à la téléphonie, ont été appelés par les autorités algériennes à diversifier leurs prestations dans la perspective de l’introduction de la 3G.
Alors faut-il s’attendre à une dynamisation rapide et efficace du volet numérique dans ce pays voisin pour rattraper son retard en matière d’infrastructures Telecom? C’est fort possible, mais en attendant, il faudra patienter, étant donné que, en la matière, les intentions ne suffisent pas.