Une femme surfe sur internet (Photo : Lionel Bonaventure) |
[12/06/2013 14:50:05] BRUXELLES (AFP) L’ensemble de l’Union européenne est couvert par le haut débit de base, et la moitié de la population bénéficie du haut débit rapide, mais seulement 2% des foyers européens sont abonnés à un réseau à haut débit ultrarapide, selon le tableau de bord annuel de l’UE en matière de progrès numérique, publié mercredi.
La couverture par des réseaux à haut débit sur ligne fixe est stable et concerne 95,5% de la population de l’UE. Dans 10 pays européens, la couverture des zones rurales reste inférieure à 80%, mais grâce au renfort du satellite, la couverture est désormais pratiquement complète en Europe puisqu’elle dépasse 99,9%.
Plus de la moitié de la population bénéficie du haut débit rapide: 54% des Européens ont une vitesse de connexion à internet dépassant 30 mégabits/seconde, contre 49% il y a un an.
Parmi les Etats membres les mieux équipés en haut débit rapide figurent la Lituanie, la Lettonie et la Roumanie, paradoxalement assez mal loties en matière de haut débit de base, note la Commission. C’est de loin la Belgique qui est la mieux équipée. La France, en revanche, se situe dans le bas du tableau.
En revanche, seuls 2% des foyers sont abonnés à un réseau à haut débit ultrarapide (supérieur à 100 mégabits/seconde), loin de l’objectif de l’UE, fixé à 50%.
Le tableau de bord montre également que 70% des Européens utilisent régulièrement internet (au moins une fois par semaine) contre 67% il y a un an. Parmi les personnes défavorisées, la proportion est de 54%, contre 51% il y a un an.
La France se situe dans le haut du tableau en matière d’utilisation régulière d’internet, derrière les Pays-Bas, les pays scandinaves, le Royaume-Uni et l’Allemagne.
L’administration en ligne est utilisée par 87% des entreprises et 44% des particuliers, soit dans les deux cas une augmentation de 3% en un an.
Malgré ces progrès, la commissaire européenne chargée des Nouvelles technologies, Neelie Kroes, souligne dans un communiqué qu’il reste des problèmes, dont les principaux sont “le manque d’investissement dans les réseaux très rapides et l’absence de marché unique des télécommunications”.
La Commission prévoit d’adopter des mesures dans les prochains mois en vue d’établir ce marché unique.