Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) appelle à “l’ouverture d’une enquête sérieuse sur les agressions” commises, jeudi 13 juin 2013, par des policiers sur des journalistes et bloggueurs venus couvrir le procès d’un rappeur, au Tribunal de première instance de Ben Arous.
Dans un communiqué, le SNJT dénonce le fait que l’agent de la Sûreté soit, dans ce cas, «l’agresseur», au lieu d’offrir la protection au journaliste dans l’exercice de son métier.
Pour sa part, le Centre de Tunis pour la liberté de la presse (CTLP) exprime, dans un communiqué, sa solidarité avec les journalistes agressés.
Le Centre appelle le ministère de l’Intérieur à l’ouverture d’une enquête sérieuse sur ce qu’il qualifie d’« agressions infligées par les policiers aux journalistes et bloggueurs, dont le seul tort est d’avoir exercé leur métier ».
Le centre précise, dans ce même communiqué, que les forces de l’ordre ont agressé, jeudi après-midi, lors de la couverture du procès par les médias, une journaliste du site «Nawaat», un journaliste indépendant, un confrère de l’Institut du journalisme de guerre et de paix et une bloggueuse. Une journaliste française indépendante a été, par ailleurs, arrêtée.
WMC / TAP