Tunisie : Pour que l’enseignement privé soit un choix et non une roue de secours

Par : TAP

Le secrétaire général du syndicat national de l’enseignement privé (secondaire et de base), Naceur Cherni, a souligné, dans une déclaration à la TAP, que le syndicat, créé en mars 2011, oeuvre pour que l’enseignement privé soit un choix et non une solution de dernier recours.

Lors d’une réunion du syndicat qui se tient les 14 et 15 juin 2013 à Hammamet,M. Cherni estime qu’il est nécessaire de prendre conscience de l’importance socioéconomique du système d’enseignement privé qui accueille 100 mille élèves environ dont 25 mille en classe terminale et emploie 10 mille diplômés du supérieur ainsi que près de 2.000 agents administratifs.

Concernant la rencontre proprement dite, elle porte sur plusieurs questions, dont l’ouverture de nouvelles négociations avec le ministère des Affaires sociales au sujet de la convention collective sectorielle de l’enseignement privé après le refus du syndicat de la convention, conclue avec la Chambre nationale des établissements d’enseignement privé de base et secondaire. Le syndicat précise qu’il est l’unique représentant du secteur puisqu’il rassemble plus de 75% des établissements privés dont le nombre s’élève à 120 institutions d’enseignement de base et 300 du secondaire.

A l’ordre du jour également au cours de cette rencontre, les négociations avec le ministère de l’Education au sujet du nouveau cahier des charges régissant la profession. Les participants ont appelé a associer le syndicat national de l’enseignement privé à l’opération de réforme du système éducatif et de lui permettre de bénéficier des dispositions du code d’encouragement à l’investissement.

Le représentant du ministère de l’Education, Mondher Afi, assure du reste de la disponibilité de son département à interagir avec le syndicat en vue de développer le système éducatif, soulignant que l’enseignement privé est une partie intégrante du système éducatif.

WMC / TAP