«L’adoption de la bonne gouvernance dans la gestion des rouages administratifs de l’Etat est un choix de principe nécessitant l’instauration de la transparence, de l’intégrité et de la lutte contre la corruption dans toutes les structures législatives et institutionnelles de l’Etat», a déclaré le chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh.
S’exprimant lors d’une conférence internationale sur «la consolidation de l’intégrité et de la transparence dans la gouvernance publique en Tunisie», Larayedh a indiqué que l’Etat tunisien a adopté certaines mesures visant à réformer le système de contrôle, et ce à travers la préparation d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption et la mise en place d’une charte de conduite et d’une déontologie professionnelle pour les structures publiques.
De son côté, le secrétaire général adjoint de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Richard Boucher, a estimé que la réalisation d’un rapport d’audit sur l’intégrité confirme le choix d’investissement dans un Etat intègre» de la part des autorités tunisiennes, qui fait de la Tunisie le premier pays qui entreprend une opération d’identification visant à fixer les choix adéquats dans la lutte contre la corruption dans différents domaines et à titre préventif.
Richard Boucher a considéré également que la ratification par la Tunisie de plusieurs conventions et son ouverture à la participation des organisations et des associations internationales spécialisées dans ce domaine, est une preuve de sa volonté de trouver des solutions fonctionnelles concernant la gouvernance et la transparence et confirme, par ailleurs, son adhésion à l’application des critères de coopération internationaux et surtout dans la bonne gestion de l’argent public.
L’ambassadeur d’Allemagne, représentant permanent auprès de l’OCDE, Hans-Jürgen Heimsoeth, a insisté, quant à lui, sur le rôle important de la bonne gouvernance dans l’administration publique, indiquant à ce propos que la réalisation d’un rapport d’audit sur la transparence et l’intégrité, inédit en Tunisie, a permis de réviser le budget et de fixer les axes de travail prioritaires.
Rappelons que le rapport d’audit sur l’intégrité présenté au chef du gouvernement, vise selon le ministre de la gouvernance et la Lutte contre la corruption, Abderrahman Ladgham, à fixer les choix exemplaires pour lutter contre la corruption et s’en prévenir.
WMC/TAP