écran de tablette (Photo : Lionel Bonaventure) |
[22/06/2013 09:58:02] San Francisco (AFP) Une panne de logiciel au sein du réseau social Facebook a provoqué le partage involontaire des numéros de téléphone et des adresses courriels de 6 millions d’utilisateurs, a reconnu Facebook vendredi.
Aucune information financière ou d’autre nature n’a été partagée entre les comptes, et il n’y a “pas de preuve que cette panne ait été utilisée malignement”, a précisé Facebook dans une note de sécurité, ajoutant être “irrité et embarrassé” par ce problème.
Les utilisateurs concernés ont été prévenus par mail de la mésaventure, dont l’impact sera probablement “minimal” d’après Facebook, parce que le partage de ces données se sera fait seulement entre des utilisateurs ayant déjà des connections.
Ce partage non voulu a pu se produire quand un utilisateur Facebook s’est mis à enregistrer une archive de son compte Facebook via l’outil du réseau Download Your Information (DYI), a expliqué Facebook.
“Nous prenons la vie privée des gens au sérieux, et nous faisons tout notre possible pour protéger (leurs) informations”, ajoute Facebook, tout en ajoutant que “même avec une équipe forte, aucune entreprise ne peut prévenir les pannes à 100%”.
Cette panne a pu permettre que “certaines informations de contact d’une personne (son adresse courriel ou son numéro de téléphone) soient devenues accessibles à des gens qui avaient soit des informations de contact sur elle ou bien des connections avec elle”, précise Facebook.
“Ils ont peut-être reçu davantage d’adresses de courriels ou de numéros de téléphone de leurs contacts ou de gens avec lesquels ils ont des connections”, poursuit le réseau.
“Nous en avons conclu que les numéros de téléphone et les adresses courriels d’environ 6 millions d’utilisateurs Facebook avaient été partagés”, affirme-t-il.
Toutefois, “nous n’avons pas de preuve que cette panne ait été exploitée malignement, et nous n’avons pas reçu de plaintes d’utilisateurs ou constaté de comportement anormal sur cet outil ou sur le site” suggérant un acte malveillant, ajoute le réseau.