“Le gouvernement est déterminé à appliquer la nouvelle tarification des viandes rouges décidée le 20 juin 2013”. C’est ce qu’a affirmé le ministre du Commerce et de l’Artisanat, Abdelwahab Maâtar, lors d’une réunion au siège de son département avec les présidents de la Fédération nationale des métiers et de la Chambre nationale des bouchers et les représentants des Chambres régionales, sur l’entrée en application de la nouvelle tarification des viandes rouges, rapporte la TAP.
Il a souligné que “les prix plafonds décidés pour les viandes rouges sont étudiés et tiennent compte des marges bénéficiaires de toutes les parties”, exprimant “l’espoir du ministère de voir les bouchers y adhérer, en n’achetant les ovins qu’à des prix leur permettant de respecter cette nouvelle tarification pour limiter la spéculation”, souligne la même source.
Les responsables de la Fédération et de la Chambre nationale des bouchers ont jugé, pour leur part, que cette tarification ne préserve pas leurs intérêts, étant donné l’enchérissement des prix de vente des ovins et des bovins.
D’après un communiqué publié par le ministère du Commerce «les prix des viandes rouges en Tunisie sont élevés et sans commune mesure avec les autres pays. Cette situation ne peut perdurer surtout que la production locale couvre d’après le ministère de l’agriculture, 97% des besoins du marché national, en plus des opérations d’importation que le ministère a autorisé pour les privés”.
Pour le moment et pour la première journée, aucun boucher, à notre connaissance, n’a accepté d’appliquer cette nouvelle tarification. Maintenant que va-t-il se passer? Rien ou presque, la situation restera inchangée, c’est-à-dire que les prix ne subiront aucun changement dans le sens de la baisse, au contraire, ils risquent même d’augmenter avec l’approche de ramadan.
WMC / TAP
