Les entrepreneurs en bâtiment et les citoyens de Kébili se sont plaints, au cours de la dernière période de la pénurie du ciment, et de ses répercussions sur l’état d’avancement des projets publics et privés, sans oublier la hausse des coûts.
Face à cette pénurie, les entrepreneurs sont obligés de recourir aux marchés parallèles afin d’achever les travaux de construction, indique la TAP. Un vendeur de matériaux de construction en détail, Sassi ben Nasr, cité par la même source, a indiqué au correspondant de la TAP dans la région que les circuits de distribution n’obéissent plus aux normes habituelles à cause de la prolifération du commerce parallèle.
Quant à Mohsen Abdelkader, président de la Chambre régionale des entrepreneurs et des travaux publics, relevant de l’Union régionale de l’industrie et du commerce, il a affirmé que “la recrudescence du phénomène de la vente dans les circuits parallèles a entraîné une explosion du prix du ciment”, selon la TAP. “Le prix d’un sac de ciment a été fixé entre 12 et 13 dinars et a un impact négatif sur l’avancement des projets publics en cours“, a-t-il dit, ajoutant que les promoteurs sont soumis à des pénalités de retard à cause de la suspension des travaux.
Pour le directeur régional du commerce, Sofiène Ben Zid, beaucoup de difficultés ont entravé l’approvisionnement en ciment mais que des solutions sont en vue au terme d’une réunion entre les autorités locales et le directeur commercial de la cimenterie de Gabès.
L’usine de Gabès va, en effet, approvisionner directement les entrepreneurs de travaux publics à travers un point de vente relavant de la cimenterie dans la région, ce qui est de nature à faire redémarrer les chantiers publics.
Il a ajouté que la direction régionale du commerce a contacté les autres cimenteries qui approvisionnent la région en vue de retrouver une situation normale, souligne l’agence.
WMC/TAP
