Un mois après le lancement de sa première édition asiatique au Japon, le Huffington Post Media Group vient d’annoncer aujourd’hui mardi 25 juin à Tunis le lancement d’Al Huffington Post Maghreb, une version en langue française du Huffington Post couvrant le Maghreb (Tunisie, Algérie et Maroc). A cette occasion, une conférence de presse a été tenue en présence de Jimmy Maymann, CEO de Huffington Post, Houeida Anouar, rédactrice en chef, et Kader A. Abderrahim, directeur éditorial.
Lancé en partenariat avec deux investisseurs privés, Alix Etournaud et Farès Mabrouk, en l’occurrence, Huffington Post Maghreb est, selon M. Maymann, un nouveau journalisme numérique populaire et créatif largement ouvert aux contributions extérieures. «L’objectif est de mettre nos compétences de base et notre savoir-faire en matière de médias au service des sociétés de l’Afrique du Nord pour développer l’éventail de services proposés par Huffington Post Media Group et l’élargir à un niveau international», a-t-il déclaré.
Pour lui, cette aventure permettra de rapprocher “éditorialement” les trois pays maghrébins concernés et contribuer par conséquent à instaurer un espace culturel commun.
Interrogé de son côté sur ce qui distingue Al Huffington Post Maghreb par rapport aux journaux numériques qui existent actuellement, M. Abdellatif a répondu que «nous proposons une version maghrébine du Huffington Post. Nos trois équipes dans les trois pays travailleront ainsi en étroite collaboration autour d’un projet commun de nature à consolider le débat public».
Al Huffington Post Maghreb comportera à terme trois rédactions composées de six à huit journalistes professionnels chacune. Tunisie aujourd’hui, puis Maroc et Algérie. Al Huffington Post Maghreb portera la signature du Huffington Post, un mix d’informations en temps réel, de blogs, de contributions, de vidéos et de présence sur les médias sociaux. Parmi les blogueurs retenus par Al Huffington Post, on trouve le politicien Manar Skandrani, l’écrivain et dramaturge Raja Farhat, le PDG de l’ATI Moez Chakchouk, et le vice-président de l’université de Paris Dauphine, Elyes Jouini.