Selon M. Testouri, la Fédération est en pourparlers avec l’Organisation de défense du consommateur (ODC) et défend avec le ministère du Commerce l’application de la classification et l’adoption de la tarification selon la variété des viandes.
Il a suggéré d’éclaircir la vision et d’adopter davantage de transparence, tout en fixant les prix selon la variété et la provenance. Le boucher, a-t-il dit, ne veut pas nuire à l’éleveur du fait de “l’existence d’un lien étroit entre la production et l’écoulement”. Il a fait remarquer que l’arrêt des bouchers de leur activité obligera les éleveurs à vendre à perte ce qui mènera à une forte réduction du nombre d’éleveurs et à l’écoulement des viandes à un prix exorbitant pouvant atteindre 30 dinars le kilogramme.
Promulguer une loi criminalisant le vol de cheptels
Le président de la Fédération des métiers s’est dit surpris de l’inexistence de réponse aux demandes et propositions du syndicat, celles-ci étant vitales pour les travailleurs dans le secteur.
Il a appelé l’Etat et l’ensemble de ses composantes à assumer leurs responsabilités concernant ce dossier.
Le président de la Fédération a cité, à titre d’exemple, dans ce contexte, la demande de la fédération de promulguer une loi criminalisant le vol des cheptels afin de pénaliser les voleurs et contrebandiers qui ont causé de fortes pertes aux éleveurs”.
La pérennité du secteur, a-t-il ajouté, est, actuellement, en danger, avec l’accentuation des phénomènes de vol et de contrebande jusqu’à en arriver aux menaces à l’arme des éleveurs, notamment les plus petits d’entre eux qui représentent 85% des producteurs.
Il a souligné que l’organisation du secteur exige outre la protection des petits éleveurs, l’institution de mesures pénales à l’encontre des voleurs et l’intensification du contrôle sur les routes.
WMC TAP