La Grèce confiante en vue d’un accord pour de nouveaux prêts

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à travers le drapeau européen, à Athènes (Photo : Louisa Gouliamaki)

[04/07/2013 09:32:45] Athènes (AFP) Les officiels grecs ont annoncé jeudi qu’ils étaient proches d’un accord avec l’Union européenne et le FMI pour la mise en ?uvre d’une nouvelle tranche de prêts, la semaine prochaine.

“Nous avons besoin d’un jour ou deux supplémentaires”, a annoncé le ministre du Développement Costis Hatzidakis à la radio Vima, ajoutant qu’il y avait toujours une discussion sur les licenciements massifs dans la fonction publique.

“Le problème de la fonction publique est encore en suspens”, a déclaré M. Hatzidakis.

Quelques heures plus tôt, le vice-premier ministre Evangelos Venizelos avait également exprimé ses espoirs en vue d’un accord.

“Je crois que nous pourrons atteindre une formulation acceptable et un accord qui permettra une mise en ?uvre progressive des prêts”, avait affirmé M. Venizelos qui est aussi ministre des Affaires étrangères, à l’issue d’une visite de son homologue allemand Guido Westerwelle.

La Grèce doit encore supprimer 4.000 emplois d’ici la fin de l’année et reclasser 25.000 agents vers des secteurs en sous-effectif de son administration pléthorique.

Les efforts pour muter ces effectifs ont débuté il y a plusieurs mois déjà.

Mais le nouveau ministre en charge de cette réforme, Kyriakos Mitsotakis, a annoncé aux bailleurs de fonds cette semaine qu’il avait besoin de plus de temps pour accomplir les coupes nécessaires.

“L’évaluation de la mobilité (des agents) n’est pas encore terminée”, avait déclaré M. Mitsotakis à la télévision plus tôt dans la semaine.

“Nous avons besoin de quelques mois pour faire cela correctement. Je ne peux pas promulguer ces mesures de manière drastique”, a ajouté le ministre.

Lundi une rencontre de l’Eurogroupe doit déterminer si la Grèce peut bénéficier d’une nouvelle tranche de prêts de 6,3 milliards d’euros.

Le FMI doit lui décider fin juillet du déblocage d’un prêt de 1,8 milliard d’euros.

Depuis 2010, l’UE et le FMI ont prêté 240 milliards pour sauver le pays de la faillite.