France : le déficit des transactions courantes se creuse à nouveau

517cc0d272e093361b02290aa1d43a18c1ceff6c.jpg
éen

[10/07/2013 07:33:54] Paris (AFP) Après s’être stabilisé en avril, le déficit des transactions courantes de la France s’est de nouveau creusé en mai, à 4,1 milliards d’euros, contre 2,8 milliards (chiffre révisé) en avril, a annoncé mercredi la Banque de France (BdF).

Cette nouvelle dégradation s’explique par le fait que le déficit des échanges de biens s’est accru, à 5,9 milliards d’euros, contre 4,6 milliards en avril, et que l’excédent des échanges de services s’est tassé, à 2,4 milliards, explique la BdF, qui publie ces données corrigées des variations saisonnières (CVS) et des jours ouvrables (CJO).

Dans le compte financier (données non CVS), “les investissements directs sont à l’origine de faibles entrées nettes de capitaux”, rompant ainsi avec trois mois consécutifs de fortes entrées, relève la Banque de France.

En mai, les investissements directs à l’étranger n’ont en effet permis que 500 millions d’euros d’entrées nettes de capitaux, soit bien moins que les 4,2 milliards enregistrés en avril.

“Ceci s’explique principalement par la faiblesse des investissements français à l’étranger sous l’effet notamment d’opérations ponctuelles de désinvestissement en capital”, explique l’institut.

Quant aux opérations sur titres (investissement de portefeuille), elles se sont soldées par des sorties nettes de capitaux, alors que les prêts et emprunts ont enregistré des entrées nettes.

Les transactions courantes sont un bon indicateur de la situation d’une économie par rapport au reste du monde: elle prend en compte les échanges de biens et de services, ainsi que les revenus des investissements directs ou de portefeuille et les revenus du travail.

Elles sont une composante de la balance des paiements, qui comporte également le compte de capital (remises de dettes, achats de brevets, de terrains…) et le compte financier qui répertorie entre autres les investissements directs et de portefeuille et l’évolution des réserves en devises et en or.