Orange (Photo : Damien Meyer) |
[18/07/2013 11:59:30] Paris (AFP) La septième édition du baromètre d’évaluation publié tous les six mois sur le climat social chez Orange, marqué par une vague de suicides en 2008-2009 montre que 90% des salariés jugent leur situation identique ou meilleure qu’ailleurs.
Ils étaient autant à en dire de même en décembre 2012 et 79% en octobre 2010, lors de la première édition de cette enquête, réalisée après la vague de suicides en 2008-2009.
Près de 50% des salariés du groupe de télécoms l’entreprise, qui emploie quelque 100.000 personnes en France, jugent par ailleurs leur qualité de vie au travail meilleure qu’ailleurs, contre 28% en octobre 2010.
La note moyenne attribuée par les salariés à leur groupe sur ce sujet est de 6,9, la moyenne dans l’ensemble des entreprises françaises étant de 6,4.
Pour le directeur des ressources humaines Bruno Mettling, ces résultats sont “très satisfaisants”, notamment car ils interviennent “dans un contexte économique difficile qui conduit l’entreprise à s’adapter notamment en matière de recrutement et de rétribution”.
En raison de sa pyramide des âges, Orange prévoit 30.000 départs d’ici 2020 (10.000 les quatre prochaines années et 20.000 après) qui ne seront pas tous remplacés. D’ici 2015, le groupe entend notamment recruter 4.000 personnes en CDI.
Un temps donné partant après sa mise en examen dans l’affaire Tapie/Crédit lyonnais, le patron d’Orange, Stéphane Richard, a finalement été maintenu à son poste mi-juin par le conseil d’administration, fort du soutien de l’Etat actionnaire.
Ce maintien, sous la surveillance toutefois d’un administrateur indépendant chargé de suivre l’évolution de la situation judiciaire de M. Richard, pourrait traduire la volonté de l’Etat de ne pas déstabiliser socialement l’entreprise.
Le baromètre a été réalisé par l’institut CSA en juin auprès de 4.000 salariés.