PSA : la restructuration “est sur les rails”, selon la direction

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ën, le 22 mai 2013 (Photo : Lionel Bonaventure)

[19/07/2013 11:46:11] Paris (AFP) La restructuration sans précédent du groupe automobile PSA Peugeot Citroën “est tout à fait sur les rails”, notamment à l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) qui doit fermer en 2014 et à celle de Rennes où sont supprimés 1.400 emplois, a annoncé vendredi le directeur des ressources humaines, Philippe Dorge.

Le plan “avance bien” à Aulnay avec 2.000 personnes reclassées ou en cours de reclassement sur 3.000, a indiqué Philippe Dorge tandis que 600 personnes sont reclassées ou en voie de l’être à Rennes-La Janais où sont supprimés 1.400 emplois sur un effectif de 5.500 salariés. Il a rappelé que 1.700 offres de reclassement avaient été identifiées par la direction à Rennes.

L’usine d’Aulnay ne produit plus actuellement qu’une quinzaine de Citroën C3 par jour, a précisé Philippe Dorge.

Sur les 3.600 postes qui vont aussi disparaître hors production, 2.500 dossiers sont en cours de traitement, a-t-il indiqué. A cela s’ajoutent des départs naturels non renouvelés. Au total, plus de 11.200 postes seront supprimés entre mi-2012 et mi-2014.

Le plan social a été lancé en mai après avoir reçu l’aval de cinq des six organisations syndicales représentatives concernant les mesures sociales d’accompagnement. Seule la CGT, premier syndicat du groupe, a émis un avis défavorable.

Le groupe, affecté par un marché européen de l’automobile en berne (moins 27% depuis 2007, soit moins 550.000 véhicules pour le groupe PSA), prévoit pour se redresser 1,5 milliard d’économies supplémentaires d’ici 2015. Il prévoit également de revenir d’ici trois ans à un taux moyen d’utilisation de son dispositif industriel de 100% contre 75% en 2012.

Concernant les négociations sur les seniors, elles permettraient aux salariés ayant 17 ans d’équipe et à trois ans de la retraite de partir avec 70% de leurs salaires brut. Il est prévu, en contrepartie des aménagements de fin de carrière, de réactiver un “volet emplois jeune”, encore insuffisant, selon les syndicats qui demandent un pourcentage d’embauches garanties en CDI.