és du logo Thales flottent au-dessus du Bourget, le 23 juin 2013 (Photo : Eric Piermont) |
[23/07/2013 17:28:20] Paris (AFP) Le groupe de défense Thales a annoncé mardi la signature d’un contrat de génération qui prévoit l’embauche de 2.000 jeunes d’ici 2016 et des mesures favorisant le maintien dans l’emploi des seniors, l’un des premiers accords d’ampleur depuis la loi de mars créant ce dispositif.
Cet accord, que tous les grands groupes sont invités à conclure d’ici fin septembre, a été signé sous le “parrainage” du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. L’Etat qui mise notamment sur les contrats de génération pour relancer l’emploi, est le premier actionnaire de Thales (27%).
Dans un communiqué, le ministre a relevé que cette signature constituait une “démarche significative” et assuré que son ministère serait “aux côtés des entreprises qui s’engagent dans le contrat de génération”.
Outre l’embauche de 2.000 jeunes en CDI d’ici 2016 (dont au moins 30% de moins de 26 ans), l’accord prévoit notamment un maintien de la part des embauches des plus de 55 ans à 2% du total des embauches et une augmentation du taux d’emploi des plus de 57 ans pour le porter à 15% des effectifs d’ici 2016.
Dans un communiqué, la Fédération CFDT Metallurgie a souligné que la négociation de l’accord avait “permis de donner du contenu” au dispositif “dans un contexte de crise économique persistante où l’emploi des jeunes et des seniors est préoccupant”.
La loi créant le contrat de génération, entrée en vigueur en mars, vise à “faciliter l’insertion durable des jeunes dans l’emploi”, “favoriser l’embauche et le maintien dans l’emploi des salariés âgés”, et “assurer la transmission des savoirs et des compétences”.
Les entreprises de plus de 300 salariés doivent négocier un tel accord avant le 30 septembre, sous peine de pénalités financières. Celles de moins de 300 salariés peuvent bénéficier d?une aide financière lorsqu?elles embauchent en CDI un salarié de moins de 26 ans tout en conservant un salarié de 57 ans ou plus.
Le groupe Thales, ex-Thomson-CSF, un des fleurons de l’industrie de la défense et des hautes technologies françaises, est présent dans les domaines civils et militaires. Il emploie 68.000 salariés, dont la moitié en France.