à vendre, à Paris |
[25/07/2013 15:19:14] Paris (AFP) Les prix des logements anciens à Paris se sont stabilisés à un haut niveau, 8.340 euros/m2 en moyenne à fin mai, dans un marché qui pourrait rebondir en fin d’année, grâce à l’entrée en vigueur de la réforme de la fiscalité sur les plus values immobilières, estime jeudi la Chambre des notaires Paris/Ile-de-France.
Dans la capitale, le prix au m2 affiche une baisse de 1,3% en un an et de 2,6% par rapport au point haut constaté en août 2012 à 8.460 euros, précisent les notaires franciliens dans un communiqué.
Et à l’échelle de l’Ile-de-France, les prix des logements anciens ont baissé de 1% en un an, une baisse qui atteint 1,7% en Seine-et-Marne, mais n?est que de 0,4% dans les Hauts-de-Seine.
“Avec des variations qui dépassent rarement 1% à la hausse ou à la baisse, en évolution trimestrielle comme en évolution annuelle, on peut dire que la stabilité des prix continue à caractériser globalement le marché francilien”, commente la Chambre des notaires Paris-Ile-de-France.
Et d’après les promesses de vente conclues récemment, qui présagent l’évolution des prix définitifs, les prix au m2 resteraient proches de 8.250 euros à Paris et de 5.300 euros dans les Hauts-de-Seine jusqu?à la fin de l?été.
Par ailleurs de mars à mai, 30.700 logements anciens ont été vendus en Ile-de-France, un chiffre en hausse de 13% sur un an — tant pour les appartements que les maisons, et dans l?ensemble des départements –, une progression “circonstancielle”, selon les notaires franciliens.
En effet, un an plus tôt à la même période, l’activité était retombée brutalement après un mois de janvier exceptionnel : le renforcement de l’imposition des plus-values immobilières à compter du 1er février 2012, avait provoqué un afflux de ventes.
Or, cette année à nouveau, “l?annonce d?une nouvelle réforme de la fiscalité des plus-values immobilières — qui devrait prendre effet en septembre — et celle de l?augmentation des plafonds des droits de mutation au profit des départements, qui pourrait intervenir à compter de janvier 2014, pourraient influencer de manière sensible le marché immobilier et entraîner une activité plus soutenue au dernier trimestre”, estiment les notaires d’Ile-de-France.
Ceux-ci déplorent toutefois ces à-coups sur le marché immobilier, soulignant que “la modification fréquente des règles fiscales ne facilite pas la décision d?achat ou de vente des ménages, ni la lecture des chiffres de l?immobilier, créant notamment alternativement des périodes de moindre activité et d?attentisme, et d?autres d?accélération du nombre de ventes”.