L’Union
générale tunisienne du travail (UGTT), l’Ordre national des avocats de Tunisie,
l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et la
Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme ont décidé, jeudi 25 juillet,
de suspendre toutes les réunions visant à relancer le dialogue national en
attendant les décisions que prendra chaque partie.
Ils ont appelé les composantes de la société civile à se réunir, ultérieurement,
pour “examiner les retombées dangereuses de ce crime odieux et rechercher les
moyens de sortir de cette crise”. Cette décision, annoncée dans un communiqué
publié jeudi soir, intervient suite à l’assassinat du martyr et militant Mohamed
Brahmi membre de l’Assemblée nationale constituante, coordinateur général du
courant populaire et leader du front populaire.
Ces organisations considèrent que cet assassinat commis le jour de la
célébration du 56ème anniversaire de la fête de la République constitue un
tournant dangereux pour l’avenir du pays et pour le processus de transition
démocratique et démontre, encore une fois, que le gouvernement n’a pas réussi à
garantir la sécurité et à imposer la suprématie de la loi, indique le
communiqué.
Par ailleurs, les organisations instigatrices du dialogue national ont adressé
leurs condoléances à la famille du martyr et à toutes les forces démocratiques
ainsi qu’au peuple tunisien.
WMC/TAP