és dans un bureau (Photo : Kenzo Tribouillard) |
[26/07/2013 15:20:58] Paris (AFP) En France, les salariés à temps complet travaillaient en moyenne 39,5 heures en semaine normale en 2011, un peu plus qu’en 2003 mais moins que la moyenne des pays de l’UE, selon une étude publiée vendredi par le ministère de l’Emploi.
La “durée habituelle hebdomadaire” de travail pour une semaine sans événement exceptionnel (jour férie, congé, etc.), incluant les heures supplémentaires régulières, est en France l’une des plus faibles de l’Union européenne, au 21e rang des 27 pays que comptait l’UE en 2011, précise la Direction des études statistique du ministère du Travail (Dares).
Entre 2003 et 2011, elle a augmenté de 1,7% à 39,5 heures, contre 40,4 heures en moyenne dans l’UE à 27.
Les cadres affichaient des durées plus longues (44,1 h) que les employés (38,3 h) et les ouvriers (38 h).
Avec les salariés à temps partiel, la durée habituelle de travail s’établissait pour l’ensemble des salariés à 36,6 heures, légèrement supérieure cette fois à la moyenne européenne.
En tenant compte des jours de congés, fériés et éventuels repos, la “durée collective hebdomadaire” des salariés à temps complet était de 35,8 heures en 2011.
Sur l’ensemble de l’année, leur temps de travail effectif, congés et absences inclus, s’établissait à 1.683 heures ou 213 jours de travail. Elle était d’environ 1.900 heures dans les années 1950.
Cette durée était pour les femmes de 1.603 heures contre 1.741 heures pour les hommes. L’écart s’explique “probablement en grande partie” par le rôle prépondérant jouées par les mères de famille dans la vie familiale, comme le suggère le niveau supérieur des congés maladie (incluant les absences pour enfants malades) pris par les femmes.
La durée annuelle des cadres était de 1.867 heures bien qu’ils disposent de plus de jours de RTT (11 en moyenne contre 8 pour les employés et 6 pour les ouvriers).
Les méthodes de collecte et de classification des données rendent délicates les comparaisons entre pays, notamment des durées annuelles, prévient la Dares dont l’étude s’appuie pour le cas français sur diverses sources (enquêtes trimestrielles et annuelles menées auprès des entreprises et enquête emploi de l’Insee menée en continu auprès des ménages).