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| ancienne Bourse de Paris (Photo : Jacques Demarthon) |
[27/07/2013 08:30:06] Paris (AFP) La Bourse de Paris, qui devra confirmer ses gains la semaine prochaine, aura les yeux tournés vers les banques centrales et de nombreux rendez-vous macroéconomiques, alors que les publications d’entreprises vont se poursuivre à un rythme soutenu.
Au cours de la semaine écoulée, l’indice CAC 40 a pris 1,11% et terminé vendredi à 3.968,84 points. Ses gains depuis le 1er janvier atteignent désormais 9,00%.
La semaine a “globalement été portée par de bonnes publications d’entreprises et des indicateurs macroéconomiques qui allaient dans le sens d’une amélioration” dans la zone euro, souligne Bertrand Lamielle, directeur délégué de la gestion à B*Capital (groupe BNP Paribas).
L’activité privée dans la zone euro s’est redressée en juillet et a atteint son plus haut niveau depuis 18 mois, laissant entrevoir une sortie de récession, selon le cabinet Markit qui a publié l’indice PMI mercredi.
En outre, “des résultats plutôt de bon aloi ont permis aux investisseurs de se repositionner”, ajoute M. Lamielle.
Les publications d’entreprises vont se poursuivre en France la semaine prochaine avec notamment Danone, EDF, GDF Suez,Schneider, BNP Paribas, Société Générale ou encore Axa.
Mais si “les résultats vont affecter chaque action” dans un sens ou dans l’autre, “ils ne devraient pas avoir d’impact marqué sur les indices”, étant donné les nombreux indicateurs macroéconomiques la semaine prochaine, estime toutefois Jean-Louis Mourier, économiste à Aurel BGC.
L’agenda des banques centrales est chargé, avec une réunion mardi et mercredi de la Réserve fédérale américaine (Fed), jeudi de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d’Angleterre (BoE).
“La semaine prochaine verra un certain nombre d’événements susceptibles de capter l’attention des marchés, avec la Fed, la BCE et la BoE qui tiennent leur réunion de politique monétaire”, confirment les économistes de BNP Paribas.
La réunion de la BoE interviendra une semaine après la première estimation du produit intérieur brut (PIB) pour la Grande-Bretagne au deuxième trimestre, qui a fait état d’une accélération de la reprise de l’économie britannique avec une croissance du PIB de 0,6%.
Ces réunions seront suivies par les marchés même s'”il n’y pas forcément d’attente très forte d’une décision particulière”, affirme M. Mourier.
Elles seront toutefois examinées au regard de l’agenda macroéconomique, avec la publication mercredi de la première estimation du PIB américain pour le deuxième trimestre.
“Ce chiffre est particulièrement attendu alors que s’achèvera, le même jour, le conseil de politique monétaire de la Fed”, rappelle Sophie Mametz, économiste au Crédit Mutuel-CIC.
Il sera suivi vendredi du rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis, un indicateur toujours très attendu par le marché. Les investisseurs y seront d’autant plus attentifs qu’il s’agit d'”une des clés des futures décisions de la Fed”, rappelle M. Mourier.
La banque centrale américaine a prévenu récemment qu’elle pourrait ralentir le rythme de son soutien exceptionnel à l’économie américaine si celle-ci venait à s’améliorer suffisamment.
Les statistiques aux Etats-Unis “valident toujours jusqu?ici notre scénario de baisse d?achat de la Fed à compter de fin octobre”, précise Mme Mametz.
Dans la zone euro, le président de la BCE Mario Draghi, qui tiendra une conférence de presse à l’issue de la réunion de l’institution, pourrait donner les gages “d’une nouvelle baisse des taux d’intérêt, peut-être dès septembre”, affirment de leur côté les économistes de Capital Economics.
Par ailleurs, “nous anticipons une poursuite des nouvelles positives la semaine prochaine”, affirme BNP Paribas, avec l’enquête de confiance économique dans la zone euro pour le mois de juillet attendue mardi.
Le même jour, le chiffre provisoire du PIB espagnol pour le deuxième trimestre permettra également aux investisseurs de se faire une idée de la situation du pays.
