C’était surréaliste ce discours! Et quelques minutes après la fin de ces ultimatums, de ces coups de poing sur la table et ce cirque verbeux, la réponse est arrivée claire, nette et précise: 9 de nos soldats tués et égorgés comme des moutons qu’on sacrifie sur l’autel de la terrorisation du pays… Et quelques jours auparavant, on nous disait que la situation était sous contrôle dans cette région. C’est à nous ou à eux qu’ils mentent.
Comme cet aveuglement de voir une rue mécontente déferler sur un pouvoir chancelant, et on vous ressort encore une fois l’argument de la légitimité des urnes qui sont en train de devenir des urnes funéraires…
Et la pudeur aurait fait que les membres de leurs familles ne s’en mêlent pas de ces histoires politiques, mais non, le fils, la fille, le cousin et qui encore prennent des positions d’un ridicule qui frise l’inconscience, ce qui a obligé les facebookeurs à réagir parfois d’une manière parfois indécente. Mes amis, on ne répond pas à la bêtise à la bêtise!
Et maintenant que l’on a réussi à terroriser le peuple en fragilisant son armée, sur quoi vous allez régner? Une poussière de pays? Des zombies?
A quand la prochaine bombe? Bravo messieurs les politiciens, vous avez réussi aussi bien à décevoir les gens honnêtes que les extrémistes que vous avez créés et qui ont totalement échappé à votre contrôle: vous savez, on n’élève jamais de vipère chez les gens avertis.
Va-t-on voir un pays sans cafés, sans spectacles, sans bonheur? J’en ai vu des pays comme ça, et je peux vous dire que les traces qui restent ne s’effacent pas rapidement.
Rien que cette semaine, plus de dix femmes ou mères ont perdu leurs fils ou leurs maris, et leur sang vous marquera d’une manière indélébile, et ce n’est pas un accident de la route –sic- et il n’y a pas assez de halls au palais du Bardo pour les appeler par le nom de ces martyrs, mais je vous dirais combien je serais heureuse que la salle de départ de l’aéroport Tunis-Carthage porte le nom de ENNAHDHA, pardon de “Renaissance de la Tunisie”!