La coordination régionale des partis et des associations de Monastir a organisé, lundi soir, une marche pacifique qui a parcouru les rues de la ville. Les manifestants ont ensuite observé un sit-in devant le siège du gouvernorat pour “demander la dissolution de l’assemblée nationale constituante et la formation d’un gouvernement de salut national”.
Les participants à la marche ont salué les membres de l’armée nationale installés dans le hall extérieur de l’entrée principale du gouvernorat, tout en brandissant le drapeau national et en scandant des slogans dénonçant la violence et le terrorisme, à la suite de l’assassinat du coordinateur général du courant populaire, Mohamed Brahmi, jeudi dernier et des soldats de l’armée nationale, lundi, lors de l’accomplissement de leur mission sacrée au mont Chaâmbi.
Dans ce sens, le chargé de l’information de la coordination régionale du Front populaire, de Monastir, Maher Zaague, a indiqué qu’il y de la douleur et de la colère chez les citoyens contre ceux qui ont égorgé les soldats tunisiens, de même qu’ils “se sentent découragés par le discours décevant d’Ali Larayedh”, ajoutant que “le peuple tunisien est décidé aujourd’hui à dissoudre l’assemblée nationale constituante qui n’exprime plus ses ambitions, de même il réclame la chute du gouvernement qui n’a réalisé aucun des objectifs de la révolution”.
De son côté, Akram Malek, membre du Massar démocratique et social, a souligné que “le discours du président provisoire de la République appelant à l’unité des Tunisiens est arrivé trop tard, parce que c’est lui qui les avait divisés entre islamistes et laics. Il a, en outre, considéré que “le discours d’Ali Larayedh a déçu sur tous les plans”.
WMC / TAP