La secrétaire générale du Parti Al-Joumhouri, Maya Jribi, a déclaré, jeudi 1er août, que «la situation en Tunisie est d’une extrême gravité, ce qui nécessite des solutions urgentes».
Maya Jribi qui s’exprimait au terme d’un entretien avec le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, a ajouté que la Tunisie a aujourd’hui besoin d’une nouvelle forme de gouvernance et non pas de l’élargissement du gouvernement. Elle a indiqué qu’Al-Joumhouri appelle à la formation d’un gouvernement de salut national dont les membres s’engageront à ne pas se présenter aux prochaines élections.
Ce gouvernement, a-t-elle précisé, aura pour mission de combattre le terrorisme, lutter contre la violence politique, dissoudre les ligues de protection de la révolution, parachever la Constitution et organiser des élections libres et transparentes.
Maya Jribi était accompagnée du président du Comité politique d’Al-Joumhouri, Ahmed Néjib Chebbi.
Le président Marzouki avait invité, lundi, toute la classe politique à être à la hauteur des événements historiques que traverse le pays et à dépasser les divisions afin que le peuple tunisien puisse faire face au terrorisme.
Dans une allocution télévisée à la suite à l’attaque terroriste au mont Chaambi, Marzouki avait, également, appelé la société civile, en particulier l’Union générale tunisienne du travail, les différentes parties prenantes du dialogue national et l’ensemble des partis politiques, au dialogue et à dépasser les rancœurs et les ressentiments.
WMC/TAP