ëlien Benjamin Netanyahu participe à une réunion, le 28 juillet 2013 à Jérusalem (Photo : Ronen Zvulun) |
[03/08/2013 07:48:03] Jérusalem (AFP) Le retrait surprise d’un deuxième prétendant au poste de gouverneur de la Banque centrale d’Israël continuait à être entouré samedi d’un mystère que les médias tentent de lever.
Léo Leiderman, universitaire et conseiller au sein la plus grande banque israélienne, la Hapoalim, avait été désigné par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre des Finances Yaïr Lapid, et sa promotion devait être confirmée dimanche par une commission chargée d’examiner les nominations de hauts fonctionnaires.
Or, M. Leiderman a annoncé vendredi qu’il renonçait à ce poste, moins d’une semaine après l’abandon du premier candidat, Yaakov Frenkel, soupçonné du vol d’une bouteille de parfum dans l’aéroport de Hong-Kong en 2006.
L’abandon de M. Leiderman fait l’objet de spéculations dans les médias israéliens, qui ont dans un premier temps avancé qu’il pourrait être lié à l’habitude de l’économiste de consulter un astrologue.
M. Leiderman, cité par une radio, a affirmé qu’il avait pris cette décision “pour des raisons familiales n’ayant rien à voir avec l’astrologie, qui constitue un passe-temps”. Selon le quotidien Haaretz, M. Leiderman se serait en fait retiré pour éviter un scandale lié à ses fonctions passées à la Deutsche Bank, dont il aurait démissionné de “façon précipitée” à la suite d’une affaire de harcèlement sexuel.
Des lettres de dénonciation sur cette affaire auraient été envoyées à la commission des nominations des hauts fonctionnaires, ce qui expliquerait le retrait subit de M. Leiderman.
MM. Nettoyant et Lapid vont devoir trouver un autre candidat pour succéder à Stanley Fischer, un ancien du Fonds monétaire international (FMI) qui s’était bâti une réputation de sérieux et d’efficacité pendant ses huit années à la tête de la Banque centrale d’Israël.