à Paris (Photo : Bertrand Guay) |
[06/08/2013 11:53:19] Paris (AFP) Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a relevé mardi “une grande convergence de vues” avec le Fonds monétaire international (FMI) pour qui la France doit désormais ralentir le rythme de réduction de ses déficits pour soutenir la croissance.
Dans un communiqué, le ministre s’est dit “en plein accord sur la nécessité de donner désormais la priorité à la croissance, ce qui passe par un rythme d?ajustement de finances publiques raisonné et la mise en ?uvre de réformes ambitieuses en faveur de l?emploi et de la compétitivité”.
Dans son rapport annuel sur l’économie française publié lundi, le FMI estimait que Paris avait déjà accompli “aux deux tiers les efforts entrepris en 2011 pour stabiliser les déficits” et pouvait dorénavant lever un peu le pied sur la rigueur. Il recommandait par ailleurs à la France de poursuivre son effort en s’appuyant davantage sur une diminution des dépenses publiques, et moins sur des augmentations fiscales.
A ce titre, M. Moscovici a rappelé que le gouvernement prévoyait pour le budget 2014 des efforts concentrés à 70% sur les dépenses (13 à 14 milliards d’euros) et à 30% sur les recettes (6 milliards).
“Depuis l?élection de François Hollande, la France n?a cessé de plaider pour une réorientation des politiques européennes en faveur de la croissance et contre les politiques d?austérité généralisées”, a-t-il expliqué, ajoutant que “la croissance doit être la priorité, l’objectif central des politiques économiques”.