Ca bouillonne ces temps-ci de partout: les tenants de la légalité, ceux qui la contestent, ceux qui suivent, ceux qui préparent des scénarios…; il y a aussi ceux qui attendent que l’Oncle SAM vienne les sortir de l’ornière; ceux qui espèrent voir MORSI revenir au pouvoir, etc. Il y a autant de points de vue que d’hommes et de femmes politiques.
Mais malgré ce paysage perturbé, les grandes lignes restent:
– le parti au pouvoir ne cèdera rien ou fera semblant de céder,
– les partis de l’opposition sont et resteront atomisés sans aucune ligne directrice et qui, jusqu’à ce jour, ne semblent produire que des décibels…
– deux structures nationales: l’une historique qui a toujours été présente aux moments sensibles quand le politique débordait -et cela a eu lieu en 69, en 78, en 84 et plus récemment en 2008 et 2011; et l’autre qui commence à occuper sa place d’une manière intelligente grâce à la volonté et la pugnacité d’une grande femme que d’autres voient bien diriger le pays,
– surtout une société civile qui reste solide malgré toutes les tentatives de phagocytose qu’elle subit.
Mais -il y a un grand mais- la réaction du parti au pouvoir reste imprévisible et il a plus d’une corde à son arc: les LPR, et plus récemment les BGM –Bandits des Grands Chemins– nouvelle branche d’AQMI… Je pense que, à la veille de la Fête de la femme tunisienne, c’est pour affaiblir et continuer d’affaiblir ce système, il faudrait peut-être le laisser gérer les affaires courantes d’un pays qui est déjà bien mal en point et continuer à devenir encore plus impopulaire afin de finir par convaincre les plus sceptiques… Car aujourd’hui que peut faire le meilleur des experts ou des gestionnaires dans une situation aussi désastreuse?