Réuni
lundi sous la présidence du chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh, un
conseil ministériel restreint s’est penché sur l’examen de la situation
économique et financière dans le pays, en examinant les principaux indicateurs
économiques et financiers enregistrés durant le premier semestre de l’année
2013.
Le conseil a fait état d’un taux de croissance de 3% au cours de ce semestre,
contre une réduction du taux de chômage jusqu’à 15,9% et une régression du taux
d’inflation de 6,4% à 6,2%, indique un communiqué de la présidence du
gouvernement.
Selon ce document, le déficit cumulé au cours de cette période a atteint 4,2% du
PIB de la balance des paiements courants contre 4,6% au cours de la même période
de l’année écoulée.
Quant aux réserves en devise, elles ont été évaluées, en fin de la semaine
dernière, à 107 jours d’importation, alors que le taux de couverture de la
balance commerciale a atteint 71,8%.
Le Conseil a, également, fait état d’une hausse de 6,1% des exportations contre
5,4% au cours de la même période de l’année 2012 et d’une baisse du rythme des
importations à 4,8%, taux qui a atteint 14,4% durant le premier semestre de
l’année 2012.
Le volume des investissements déclarés dans le secteur des industries
manufacturières a enregistré une hausse de 23,1% en comparaison avec la même
période de l’année 2012 contre une baisse de 1,3% du volume des investissements
extérieurs.
S’agissant du secteur touristique, un accroissement de 1,8% du taux de nuitées a
été enregistré, une hausse de 0,2% des recettes touristiques et une augmentation
de 4,8% du nombre des touristes.
En ce qui concerne le budget de l’Etat, le Conseil ministériel a enregistré une
augmentation des recettes fiscales de 4,4%.
Il a, également, fait état d’une hausse de 25,8% des dépenses de gestion qui,
selon le communiqué, revient à l’augmentation des dépenses de subvention et aux
majorations salariales. Les dépenses de développement ont accusé une hausse de
17%, avec un taux de consommation de 23%.