La
vente de licences de téléphonie mobile de troisième génération (3G) en Algérie
vient de franchir un cap décisif, selon Jeune Afrique dans sa version
électronique. En effet, jeudi 15 août, les trois opérateurs de téléphonie mobile
algériens, en l’occurrence Djezzy (filiale du russe Vimpelcom), Mobilis (public)
et Nedjma (filiale du qatari Ooredoo), ont retiré le cahier des charges relatif
à l’attribution de trois licences d’établissement et d’exploitation de réseaux
publics de télécommunications mobiles de troisième génération (3G).
Les autorités algériennes ont fixé le prix de la licence à un minimum de 30
millions d’euros (plus de 60 millions de dinars tunisiens), tout en indiquant
que les opérateurs doivent couvrir au moins quatre wilayas (Alger, Oran,
Constantine et Ouargla) durant la première année.
La commercialisation des offres 3G est fixée officiellement au 1er décembre
prochain.
La même source rappelle que l’appel d’offres pour la vente de trois licences 3G
avait été lancé par l’Autorité de régulation de la poste et des
télécommunications (ARPT) le 1er août dernier.
Le lancement de la 3G en Algérie, reporté à plusieurs reprises depuis deux ans,
revêt un caractère important pour le développement du marché de la téléphonie et
d’Internet haut débit dans le pays.