Le bureau exécutif du parti Al Aridha populaire/courant de la réforme nationale
a exprimé son inquiétude face à “la dégradation de la situation économique et Ã
la tension politique qui règnent en Tunisie”. Un communiqué rendu public mardi
20 août, le bureau politique, qui avait tenu un réunion élargie, lundi, pour
examiner la situation politique et économique, en Tunisie, indique que le pays
fait face, actuellement, à trois défis importants: la nécessité de réussir la
transition démocratique, gagner la lutte contre le terrorisme et réaliser la
stabilité économique et financière.
Le bureau a expliqué que “l’échec dans la réalisation de ces priorités peut
pousser la Tunisie vers un Etat en faillite” tout en faisant assumer à tous
leurs “responsabilités envers le peuple et la patrie”.
Le communiqué met, aussi, en garde contre “la poursuite des troubles et des
appels à la désobéissance civile et à la dissolution des institutions de l’Etat
qui sont de nature à augmenter la tension et effrayer les citoyens et les
investisseurs, ainsi qu’à dégrader davantage la situation économique en Tunisie
ou la pousser vers des confrontations et violence que le pays ne peut
supporter”.
D’autre part, le bureau exécutif d’Al Aridha a appelé l’Union générale
tunisienne du travail (UGTT) à “parachever ses tractations pour jouer le rôle
d’intermédiaire et à fixer un calendrier pour terminer les négociations autour
de l’ensemble des questions, tout en respectant, aussi, les constantes
nationales et en faisant preuve de neutralité envers toutes les parties”.
Il a en outre demandé à l’Assemblée nationale constituante (ANC), dont le
rendement est une des causes de la crise actuelle et de son aggravation, Ã
assumer ses responsabilités avec tout le sérieux et à oeuvrer rapidement Ã
terminer ses travaux dans la désignation des membres de l’Instance supérieure
indépendante pour les élections (ISIE), l’élaboration de la Constitution et
l’adoption de la loi électorale.
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