Obama promet d’agir face à la “crise” du coût des études

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é de Buffalo (Etat de New York) (Photo : Jewel Samad)

[22/08/2013 17:31:53] Buffalo (Etats-Unis) (AFP) Le président américain Barack Obama a promis jeudi des mesures contre la hausse vertigineuse du coût des études supérieures aux Etats-Unis, une “crise” qui menace à terme la santé économique du pays selon lui.

“Ces trois dernières décennies, le coût de la scolarité en moyenne dans des universités publiques a augmenté de plus de 250%, alors qu’une famille moyenne n’a vu ses revenus croître que de 16%”, a constaté M. Obama lors d’un discours devant des centaines d’étudiants d’une université de Buffalo (Etat de New York, nord-est).

“En moyenne, un étudiant qui a emprunté pour financer quatre ans d’études supérieures en sort avec plus de 26.000 dollars de dettes”, a souligné le président.

“Nous ne pouvons pas faire comme si de rien n’était, parce que cela handicaperait nos jeunes générations, nos employés, notre pays pendant des années”, a affirmé M. Obama, qui lançait à Buffalo une tournée de deux jours en autocar sur le thème de la lutte contre la cherté des études.

Il a dévoilé des pistes pour lutter contre cette “crise”, notamment la mise en place d’ici à la rentrée 2015 d’un système d’évaluation déterminant quels établissements offrent le meilleur rapport qualité-prix à leurs élèves.

Il a aussi estimé qu’il était “temps d’arrêter de subventionner des écoles qui n’ont pas de bons résultats” avec des fonds publics, et prévenu les étudiants bénéficiant d’une aide de l’Etat qu’ils devraient, selon son plan, réussir à leurs examens partiels avant de recevoir le reste de leur bourse.

M. Obama, qui défend depuis un mois sur le terrain des mesures en faveur de la classe moyenne, a appelé le Congrès, où ses adversaires républicains sont en position de force, à l’aider à traiter ce dossier.

Le chef de la commission de l’Education à la Chambre, le républicain John Kline, a pris acte de la volonté de réforme de M. Obama et s’est dit prêt à l’examiner, mais il a aussi affirmé être “inquiet” de la mise en place d’un système d’évaluation des universités à ses yeux “arbitraire”.