énérale du FMI Christine Lagarde le 18 juillet 2013 à Vilnius (Photo : Petras Malukas) |
[24/08/2013 05:25:48] Washington (AFP) La directrice générale du FMI Christine Lagarde a jugé vendredi que les conditions en Egypte n’étaient “pas réunies” pour reprendre les discussions sur un plan d’aide en raison des violences qui secouent le pays depuis la destitution du président Morsi.
“Nous sommes tout à fait prêts à soutenir le peuple égyptien dans cette période de transition mais tous les ingrédients ne sont pas réunis”, a déclaré la patronne du Fonds monétaire international (FMI) dans un entretien à Bloomberg TV.
Fin 2012, le FMI et l’Egypte étaient parvenus à un accord sur un plan d’aide de 4,8 milliards de dollars qui a volé en éclats en raison de l’instabilité politique dans le pays.
La situation s’est encore aggravée au cours des dix derniers jours avec la sanglante répression des partisans du président déchu, évincé du pouvoir par l’armée début juillet.
Selon Mme Lagarde, un certain niveau de “stabilité” et de “soutien” du gouvernement égyptien sont requis pour que le Fonds reprenne ses discussions avec les autorités.
“Ce n’est clairement pas encore le cas”, a-t-elle déclaré, assurant que le FMI restait toutefois “disponible” pour aider le pays.
Lundi, le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Saoud al-Fayçal, avait affirmé que les pays arabes étaient prêts à compenser toute baisse de l’aide occidentale à l?Égypte.