Le président du Réseau tunisien de la justice transitionnelle (Rtjt), Mohamed
Kamel Gharbi, a appelé les partis politiques à placer l’examen du projet de loi
sur la justice transitionnelle en tête de liste des priorités. Il a déclaré,
lundi, à l’agence TAP que “la loi sur la justice transitionnelle doit figurer à
l’ordre du jour du dialogue national, sans insinuer que cette loi pourrait
engendrer de nouveaux conflits”.
“La loi sur la justice transitionnelle est menacée de marginalisation et une
campagne a été menée par ce réseau auprès des députés de l’ANC, en vue de sauver
le processus de la justice transitionnelle”, a-t-il relevé.
Dans un communiqué publié, auparavant par son bureau exécutif élargi, le Réseau
tunisien de la justice transitionnelle avait appelé à la reprise des activités
de l’ANC dans le but de poursuivre le processus législatif et constitutionnel et
de fixer, dès que possible la date d’une séance plénière pour débattre du projet
de loi sur la justice transitionnelle et de l’adopter dans les plus brefs
délais.
Le communiqué avait souligné la nécessité de faire réussir le processus de
justice transitionnelle, et appelé les victimes de l’arbitraire et de la
corruption, à unir leurs efforts sur la voie de la concrétisation du processus
de la justice transitionnelle et de parvenir à une réconciliation nationale.