«Le retrait des forces militaires des établissements publics et de certaines
avenues s’inscrit dans le cadre d’un redéploiement de ces forces dans de
nouveaux points en coordination avec les forces de sécurité intérieure», a
affirmé, lundi, le porte-parole du ministère de la Défense nationale, le colonel
major Taoufik Rahmouni.
Cette décision intervient à la suite de l’amélioration de la situation
sécuritaire générale dans le pays, a-t-il ajouté dans une déclaration à l’Agence
TAP, précisant que «ce redéploiement n’a aucun rapport avec l’évolution de la
situation sur la scène politique» et que «les forces armées demeurent attachées
à leur mission, à l’abri des tiraillements politiques et des divisions
idéologiques».
Evoquant les récentes nominations opérées au sein de l’institution militaire,
Rahmouni a indiqué que ces nominations interviennent pour assurer la relève à
nombre d’officiers généraux partis à la retraite.
D’autre part, il a fait état de la poursuite du bombardement de certaines cibles
aux monts Chaâmbi et Smema, compte tenu d’une éventuelle présence de terroristes
retranchés dans ces contrées, démentant, à ce propos, les informations relayées
par certains médias et sites électroniques autour du retrait des forces
militaires et sécuritaires de la région.
Il s’agit là, a-t-il noté, d’un reploiement des unités militaires pour mieux
contrôler la région et faciliter les opérations de ratissage. L’appareil
militaire ne ménagera aucun effort pour mobiliser tous les moyens humains et
logistiques afin de défendre la patrie et de lutter contre la menace terroriste,
a-t-il rassuré.