Le ministre des Affaires religieuses, Noureddine Khademi, affirme que la
persistance des campagnes de dénigrement menées contre son ministère et ses
responsables procèdent d’un vrai quiproquo sur la fonction de la religion dans
la société, trouvant déplacées les accusations exprimées.
Réagissant, dans une déclaration à l’agence TAP, à un article de presse publié
mardi 27 août, Khademi estime que ces campagnes manquent de crédibilité, de
professionnalisme, d’objectivité et d’impartialité et qu’elles ne relèvement
nullement de la liberté d’expression.
L’article mis en cause comporte des déductions fondées sur des données puisées
auprès de certaines parties sans rapport aucun avec le ministère “alors que la
logique aurait dû commander de se référer aux responsables compétents” en la
matière.
Le ministre impute en outre de telles campagnes de dénigrement à “des parties
qui ont des problèmes à régler avec la religion, qui servent des agendas
particuliers ou qui sont indisposés par le simple fait que la religion puisse
avoir un rôle social à jouer et surpris de constater que le ministère ait renoué
avec son rôle social, pédagogique et religieux contrairement aux idées reçues
héritées de l’ère précédente”.
WMC/TAP
