La
revue britannique, le Financial Times, FDi Intelligence, vient de publier son
rapport sur l’attractivité des pays du monde en termes d’investissements directs
à l’étranger (IDE): “African countries of the future 2013/2014″.
Dans son classement, FDI indique qu’à l’échelle du monde, “les IDE ont baissé de
20% depuis 2008 en raison de la crise économique“, rappelant que “les quelques
éclaircies des années 2010 et 2011 sont balayées par l’année 2012 qui accuse un
recul de 14,3%“.
Pour le continent africain, si la baisse est moins marquée (est n’est que 7,9%)
en 2012, “les cinq premiers mois de 2013 témoignent d’une diminution des IDE de
près de 27%, contre 28% mondialement“.
Et comme l’on pouvait s’y attendre, c’est l’Afrique du Sud qui se classe en tête
des pays les plus attractifs; elle est désormais suivie par le Maroc –pays qui
partage avec l’Ile Maurice la destination de premier choix des investisseurs-,
alors que, contre toute attente, l’Égypte arrive à se hisser à la 4e place –même
si le rapport reste très prudent quant à la situation du pays, au vu des récents
événements. La Tunisie se classe, elle, 9e.
Les experts du journal affirment par ailleurs que la corruption et les
disparités entre les pays sont encore monnaie courante, et ce même s’il y a
“l’émergence d’une classe moyenne, l’amélioration marquée de la gouvernance et
la grande richesse des ressources naturelles du continent“, et ces ressources
“présentent une opportunité d’attrait des investisseurs“.
Aussi étant que cela puisse paraître, le rapport voit une amélioration des
affaires politiques et sociales en Tunisie. Combinée avec un haut taux
d’espérance de vie, FDi Intelligence va jusqu’à souligner l’efficacité du
secteur éducatif tunisien –alors qu’on parle aujourd’hui d’un péril de ce
système.
Quant à l’Algérie, elle décroche la 4e place pour le thème “meilleur
environnement au travail“; la Tunisie est classée 2e (étonnant là également) et
l’Égypte (3e) et la Libye (5e).