ébé dans un charriot devant le rayon de lait infantile à Haikou, en Chine, le 7 août 2013 |
[30/08/2013 07:04:10] Paris (AFP) Le groupe agroalimentaire français Danone prépare des recours en indemnisation après la fausse alarme au botulisme dans des lots de l’un de ses fournisseurs, la coopérative laitière néo-zélandaise Fonterra, qui l’a contraint à des rappels de produits en Asie.
“Danone se félicite des résultats de l?enquête des autorités néo-zélandaises visant Fonterra, qui conclut à la parfaite conformité des ingrédients utilisés par Danone”, a indiqué le groupe vendredi dans un communiqué, ajoutant qu’il “travaille actuellement sur les recours d’indemnisation”.
Le géant français a précisé que les ventes de sa division Nutrition infantile en Asie “ont été significativement impactées” par les rappels par précaution de certains de ses laits infantiles dans huit pays d’Asie-Pacifique (Nouvelle-Zélande, Singapour, Malaisie, Chine, Hong Kong, Vietnam, Cambodge et Thaïlande).
Fonterra, la plus importante coopérative laitière de Nouvelle-Zélande qui rassemble 13.000 agriculteurs, avait révélé début août que trois lots de petit-lait (lactosérum) –utilisé pour la fabrication de laits maternisés et de boissons pour les sportifs– contenaient une bactérie pouvant causer le botulisme, une intoxication susceptible de provoquer la paralysie, voire la mort.
Mais le gouvernement néo-zélandais a annoncé mercredi que des examens complémentaires avaient révélé que la bactérie détectée n’était en réalité pas le botulisme mais la Clostridium sporogenes, qui est inoffensive.
“Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires de la division (Nutrition infantile en Asie) sera en recul. Malgré cela, le groupe devrait délivrer une croissance organique d’environ 5% ce trimestre”, a fait savoir Pierre-André Térisse, directeur général finances du groupe, cité dans le communiqué.
“Des plans d’action sont en cours de mise en oeuvre pour relancer les ventes dans les marchés concernés. Leur succès permettra à Danone d’atteindre ses objectifs de croissance et de marge pour 2013”, a-t-il assuré.
Le groupe, sans donner aucun montant, a ajouté devoir supporter des coûts non courants liés aux procédures de rappel et aux plans de relance des ventes.