Dans le cadre de la campagne menée pour marquer leur rejet de la nomination du
nouveau directeur de Radio Tataouine, des journalistes et des agents de et
établissement ont observé, vendredi, un sit-in devant le bureau du directeur;
mouvement annoncé dès jeudi dans un communiqué commun de la section du sud-est
du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et du syndicat de base de
la culture et de l’information relevant de l’Union générale tunisienne du
travail (UGTT).
En plus du sit-in qui sera quotidien, jusqu’au 3 septembre 2013 date de la grève
générale des journalistes de l’Etablissement de la Radio tunisienne (ERT)
annoncée à l’appel du SNJT, les syndicats exigent la démission du nouveau
directeur et “condamnent fermement les tentatives de division des rangs des
employés de la radio, de la part de la direction générale de l’ERT et de
certaines parties politiques et administratives, dans la région de Tataouine”.
A ce propos, les syndicats considèrent que la Troïka au pouvoir et des parties
extérieures à l’établissement oeuvrent au service de certains agendas et
intérêts restreints. Les protestataires s’engagent, dans ce même communiqué, à
assurer “la continuité du travail dans tous les services de la radio, avec le
sérieux et le professionnalisme requis”.