Les locaux du groupe GSK en Shanghai |
[03/09/2013 11:52:43] Shanghai (AFP) La pression sur le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK), accusé de corruption en Chine, s’est accrue mardi, la presse d’Etat affirmant que l’enquête en cours montrait une responsabilité directe de l’entreprise dans le versement de pots-de-vin.
“Plus l’enquête progresse, plus il devient clair que (le système de corruption) était organisé par GSK Chine et non par des représentants en médicaments (de GSK) agissant de façon individuelle”, a écrit l’agence de presse officielle Chine nouvelle.
La société GSK n’était pas joignable immédiatement pour commenter cette information.
Les autorités chinoises accusent GSK d’avoir versé des pots-de-vins ces dernières années à des fonctionnaires, des firmes du secteur pharmaceutique, ainsi qu’à des hôpitaux et des médecins pour doper ses ventes en Chine.
Près de 500 millions de dollars auraient été versés par l’intermédiaire d’agences de voyages et de projets de sponsoring, selon la police.
Quatre cadres du groupe, de nationalité chinoise, ont été interpellés, tandis que le directeur financier de GSK en Chine s’est vu interdire de quitter le territoire.
“Il semble que certains hauts responsables (…) ont agi en dehors de nos processus et de nos contrôles et ont escroqué le groupe et le système de santé chinois”, a déclaré Andrew Witty, directeur général du groupe, sans toutefois admettre de responsabilité directe de la direction de la société.