Verizon envisage une émission obligataire record de 25 milliards de dollars

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à Washington DC (Photo : Karen Bleier)

[05/09/2013 14:36:54] New York (AFP) L’opérateur téléphonique américain Verizon prépare une émission obligataire record de 25 milliards de dollars pour refinancer les prêts souscrits pour l’acquisition de la totalité de Verizon Wireless, a indiqué jeudi à l’AFP une source proche du dossier.

“Verizon a souscrit un très gros prêt relais pour financer cette transaction. La semaine prochaine ou la suivante, Verizon va essayer de lancer des émissions obligataires pour refinancer ces prêts” bancaires, a ajouté cette source ayant requis l’anonymat.

Le montant envisagé est de 25 milliards de dollars et “il y a donc une très bonne chance que cela devienne la plus grosse émission obligataire” jamais connue, a-t-elle ajouté.

A ce niveau, elle dépasserait en effet l’émission obligataire lancée par le géant informatique Apple en avril, qui avait atteint 17 milliards de dollars.

L’action de Verizon prenait 1,24% à 47,36 dollars en début de séance.

Verizon a annoncé lundi qu’il allait débourser 130 milliards de dollars pour racheter la part de 45% du britannique Vodafone dans leur coentreprise de téléphonie mobile aux Etats-Unis Verizon Wireless, soit la deuxième plus grosse opération de fusion et acquisition de tous les temps.

Verizon va payer 58,9 milliards de dollars en numéraire, financés grâce à un accord avec les banques J.P. Morgan Chase, Morgan Stanley, Bank of America et Barclays.

Le groupe va parallèlement offrir pour 60,2 milliards de dollars d’actions à Vodafone, émettre pour 5 milliards de dollars de titres de créances à Vodafone et vendre les 23,1% qu’il détient dans Vodafone Italie pour 3,5 milliards de dollars.

Les 2,5 milliards de dollars restants seront “la combinaison d’autres considérations”, avait indiqué Verizon lundi.

Mardi lors d’une conférence d’analystes, le patron de Verizon, Lowell McAdam, avait souligné que son groupe comptait “rembourser à relativement court terme” ses prêts bancaires en les refinançant sur les marchés.