Le lancement officiel d’une “alliance nationale pour réussir le processus démocratique” a été annoncé, vendredi, à Tunis, au cours d’une conférence de presse. Cette coalition comprend 12 partis, dont le mouvement Ennahdha.
Selon le porte-parole de l’alliance, Mohamed Goumani, il ne s’agit pas d’une fusion d’un groupe de partis, mais plutôt d’un front appelé à se renforcer et à se maintenir jusqu’aux prochaines élections.
Cette alliance ne compte pas se substituer à la Troïka au pouvoir, ni se constituer en force d’appui au gouvernement, a-t-il assuré.
S’agissant des vues de l’alliance quant à une sortie de crise, Goumani a indiqué qu’un dialogue national global, sans exclusion ni conditions préalables, constitue l’unique moyen de parachever la phase transitoire dans les meilleures conditions et le cadre le mieux indiqué pour aboutir à un consensus et favoriser un climat propice à la tenue d’élections libres, loyales et transparentes.
Il a ajouté que le processus engagé après les élections du 23 octobre est le cadre idoine pour le parachèvement de la phase transitoire, l’organisation d’élections et la garantie de l’alternance au pouvoir.