La Tunisie dispose actuellement d’au moins 912 mille moutons de sacrifice, ce qui est à même de couvrir la demande estimée à 900 mille et il n’y a donc aucun besoin d’importer 30 mille têtes d’ovins. C’est ce qu’a fait savoir le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Abdelmajid Zar.
Au cours d’une conférence de presse tenue, mardi à Tunis, à l’initiative de l’organisation agricole, Zar a exprimé son étonnement quant à la décision du ministère du Commerce de recourir à l’importation, malgré une hausse prévue de 6% du nombre des bêtes de sacrifices au cours de 2013.
Le ministère avait décidé l’importation de 30 mille moutons (10 mille seront importés par la société Ellouhoum et entre 10 et 20 mille par des privés) tout en faisant bénéficier les opérations d’importations d’exonérations fiscales.
Zar a rappelé que l’importation en 2012 de 75 mille moutons de Roumanie avait été un échec, précisant que seuls 35 mille moutons importés ont été écoulés sur le marché local à des prix proches du prix de vente appliqué sur le marché (8,5 dinars le kg).
Il estime que le prix d’un kilogramme (kg) vif variera en 2013 entre 8,5 dinars et 9,5 dinars, soit les mêmes prix de vente que ceux de l’année dernière.
Le président de l’UTAP a présenté à la presse des dossiers qui constituent des points de discorde avec le ministère du commerce. Il s’agit principalement des bêtes de sacrifice, de la hausse du prix de la tomate destinée à la transformation, de l’exportation des produits agricoles et de l’importation des poules pondeuses.
WMC TAP