La Tunisie vit des conditions économiques et financières difficiles, mais pas aussi dangereuses comme certains le laissent entendre. C’est ce qu’a déclaré Chedly Ayari, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT).
Cependant, le patron de la BCT avertit que tout retard des partis politiques dans l’identification d’une solution pour surmonter leurs divergences engendrera l’aggravation de la situation et l’accumulation des enjeux et défis économiques nationaux.
Au terme de son entretien, mercredi, au palais de Carthage avec le président de la République Moncef Marzouki, le gouverneur de la BCT a réaffirmé la capacité de la Tunisie à honorer ses engagements financiers avec l’étranger, aussi bien au niveau du remboursement de ses dettes pour cette année qu’en matière de dépenses internes.
«Il est encore possible de surmonter cette situation politique pour peu que les différentes parties politiques parviennent à un consensus dans les plus brefs délais», a-t-il encore avancé.
M. Ayari a relevé, en outre, l’impact du climat d’instabilité politique et sécuritaire qui prévaut en Tunisie sur la situation économique du pays, appelant toutes les parties à conjuguer leurs efforts pour sortir de la crise dans les meilleurs délais, indique un communiqué de la présidence de la République.
L’accent a été mis également sur l’intérêt qu’il y a pour les différentes parties à surmonter leurs différends afin d’assurer la reprise des systèmes commercial, d’investissement et de production, moteurs de croissance du pays.
WMC TAP