îte aux lettres de la Royal Mail, dans une rue de Londres (Photo : Andrew Cowie) |
[12/09/2013 06:50:45] Londres (AFP) Le gouvernement britannique a officiellement lancé jeudi le processus de privatisation du groupe postal Royal Mail via une cotation de la majorité du capital à la Bourse de Londres dans “les prochaines semaines”, mais sans donner de détails.
Le ministre du Commerce Vince Cable avait fait part de l’intention du gouvernement de privatiser le Royal Mail, plus importante privatisation depuis la grande vague de l’époque Thatcher et Major, en juillet devant les députés britanniques.
Le gouvernement n’a pas précisé l’ampleur de l’ouverture du capital au privé, se réservant la “flexibilité” de pouvoir l’adapter aux conditions du marché, de la demande de la part des investisseurs et son objectif “d’assurer que la création de valeur pour le contribuable est atteint”.
Il a en revanche assuré que 10% de cette participation majoritaire sera distribuée à titre gratuit à ses employés au Royaume-Uni. Ceux-ci bénéficieront également d’un traitement prioritaire dans l’attribution des actions aux particuliers s’ils désirent en acheter.
Les 11.500 bureaux de poste, qui dépendent d’une société séparée (Post Office), resteront quant à eux dans le giron du public. Un accord de distribution de long terme a été conclu entre les deux entités, a indiqué le ministère du Commerce dans son communiqué.
“C’est un jour important pour le Royal Mail, ses employés et ses clients”, a relevé M. Cable, cité dans le communiqué. “Le gouvernement agit pour assurer un avenir sain au groupe”.
Selon les médias, 51% du capital du groupe postal serait valorisé près de 3 milliards de livres.
Il entend verser au titre de son exercice fiscal 2014 un dividende de 133 millions de livres, ce qui représenterait un montant annuel d’environ 200 millions de livres si le groupe avait été coté sur l’ensemble des douze mois.