La
Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence française de développement (AFD)
ont procédé, le 13 septembre 2013 à Tunis, à la signature d’un échange de
lettres paraphées par le président de la BAD, Donald Kaberuka, et la directrice
générale de l’AFD, Anne Paugam. L’administrateur de la BAD pour la France, la
Belgique et l’Espagne, François Kruger, participait à la rencontre.
Les lettres esquissent un plan de travail de trois (3) ans, qui identifie des
axes de collaboration dans l’agriculture et la sécurité alimentaire, les
infrastructures, l’énergie, le changement climatique, les normes sociales et
environnementales, le développement humain, les transports et le développement
urbain. Elles accordent également une large place aux mécanismes de suivi et
d’évaluation.
Au cours de son entretien avec la délégation française, le président Kaberuka a
souligné l’importance du rôle de l’AFD, partenaire privilégié dans la
transformation de l’Afrique, ainsi que le besoin de cofinancement à travers les
secteurs privé et public. «L’AFD est un partenaire privilégié de la BAD. Les
deux institutions ont de nombreux atouts qu’elles doivent mutualiser. Nous
apprécions l’expertise et l’expérience de l’AFD en matière de décentralisation,
notamment son travail avec les municipalités dont la BAD doit s’inspirer», a
déclaré Donald Kaberuka.
Pour sa part, la directrice générale de l’AFD a souligné la qualité du
partenariat avec la BAD, avant d’ajouter: «Nous avons une collaboration concrète
qui se développe davantage encore».
La délégation française a eu des séances de travail avec des experts de la BAD
sur des enjeux d’intérêt stratégique, parmi lesquels la soutenabilité de la
dette, la fragilité des Etats et les nouveaux instruments de financement du
développement.
Ces dix dernières années, l’AFD et la BAD ont cofinancé 255 projets, dont
plusieurs dans le secteur de l’eau. Trente-quatre d’entre eux sont en cours de
mise en œuvre. Un effort significatif a été fait au cours des quatre dernières
années en matière de co-financement dans le secteur des infrastructures.
Source : BAD