Quelqu’un
a dit que les personnes âgées dans les villages africains étaient le symbole de
la sagesse, et tout le monde ou presque s’y réfère. Depuis le sacré coup de
BRISTOL de BCE qui a inquiété plus d’un faucon et provoqué bien des dégâts dans
les rangs du parti au pouvoir, il s’agissait de recoller les morceaux, d’une
part, et aussi tenir compte de la réaction quelque peu orageuse d’un voisin
ombrageux mais qui, au fond de lui-même et par gratitude, n’aime pas que notre
pays souffre même si c’est la faute de ses enfants dont certains se sont égarés
dans les dédales d’un MOYEN-ORIENT complexe et incompréhensible pour le commun
des mortels.
Du coup, cela explique beaucoup de choses et on sent que, malgré les cris
effarouchés des puceaux de la politique qui veulent que nos problèmes internes
trouvent une solution interne –introuvable par ailleurs–, notre pays est, de
part son histoire et sa géographie, africaine, arabe, maghrébine et européenne!
Que voulez-vous, je n’y peux rien si avec l’ALGERIE on a 1.200 Km de frontières
et quelles frontières! À elles seules, elles peuvent raconter une grande partie
de la guerre d’ALGERIE; et je pense que les vétérans du FLN en connaissent les
moindres coins et recoins qui peuvent être nettoyés en quelques heures par des
gens aguerris…
Je n’y peux rien si avec la LIBYE l’on est tellement et socialement imbriqués
qu’on ne sait pas si la LIBYE commence ou se termine à SFAX.
Et je n’y peux rien si LAMPEDUSA, ce rêve, est visible SANS VISA et à l’œil nu
par beau temps!
Ca c’est pour la géographie. Pour l’histoire –sujet qu’affectionne
particulièrement Ibn KHALDOUN–, on peut écrire des pages et des pages. Et pour
ceux qui ont la mémoire courte, durant les années noires en ALGERIE, nos
frontières étaient hermétiques, et durant la guerre de LIBYE, BEN GUERDANE en
était devenue une capitale provisoire.
Maintenant et devant ces valses hésitations d’une équipe inconsciente qui croit
gouverner un pays dont dans pas longtemps les rues seront noyées sous les
ordures -pour ne citer que la partie visible de cet iceberg d’incompétence-, où
va-t-on? Il y a ceux -heureusement qu’ils ne sont pas nombreux- qui veulent que
le sang coule, il y a ceux -et ils sont de plus en plus nombreux- qui résistent
à la bêtise; et il y a ceux qui essaient de faire sortir le pays du tunnel -ils
ne sont pas non plus très nombreux.
Alors on se rabat sur les personnes les plus sages donc les plus âgées faute de
leadership, et l’arbitre n’est et ne peut être que notre voisin, puissant certes
mais conscient de ses faiblesses accumulées par des décennies de mauvaise
gestion, camouflées par un confortable matelas de devises… et qui propose, à mon
sens, un deal très simple:
– mettez en place un système politique viable et non pollué par ce virus
moyen-oriental qui a été d’une certaine manière éradiqué en Egypte, et nous on a
besoin de vos hommes et de votre savoir et savoir-faire –sachez qu’on est l’un
des derniers pays d’Afrique à résister à la déferlante chinoise-, et on sera là
pour régler vos dettes qui sont pour nous des broutilles; nos touristes peuvent
remplir vos hôtels; et imaginez que toute l’agriculture de cette zone
frontalière fleurisse pour l’intérêt des deux économies ….
Maintenant la balle est dans le camp du pouvoir -qui doit convaincre ses
zélateurs- et dans le camp de l’opposition -qui peine à exister et se
structurer! Car si ça n’aboutit pas, DIEU seul sait ce qui arrivera. Donc j’ose
espérer que la nouvelle Troïka BOUTEF-RAGHA-BCE réussira là où la première a
échoué dans sa recherche assoiffée du pouvoir, car la grosse différence est que
cette nouvelle Troïka est le pouvoir! Je pense qu’avec cet arrangement, on
pourra commencer a parler Maghreb. SI DIEU LE VEUT!