Les cliniques de dialyse annoncent une grève de deux jours, les 25 et 26 septembre, conformément à une décision adoptée, dimanche, par l’assemblée générale de la Chambre syndicale nationale des cliniques de dialyse, a affirmé le président de la chambre, Tarek Ennaifer.
L’assemblée a réitéré, également, l’appel lancé auparavant par la chambre à un «dialogue sérieux» avec les autorités compétentes (ministères des Affaires sociales et de la Santé), sur les revendications de la profession, a précisé à l’agence TAP M. Ennaifer.
Ces revendications portent sur “la conclusion d’une convention sectorielle entre la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et les représentants du secteur, et la révision des tarifs des séances d’hémodialyse qui n’ont pas été modifiés depuis 1977”.
Il s’agit, également, pour les autorités de tutelle et la CNAM, d’appliquer les engagements pris en vertu de la convention-cadre signée par les deux parties, en février 2006, objet de négociation sectorielle entre les deux parties, depuis août 2010.
Les représentants des cliniques d’hémodialyse demandent, aussi, l’actualisation du cahier des charges organisant le secteur et la reprise de la formation des compétences en hémodialyse pour combler un déficit dans ce domaine.
Ce déficit estimé à 80 médecins, est du à la non application de l’arrêté du ministère de la Santé datant de 2004 et relatif à l’ouverture à la faculté de Médecine d’une filière mastère dans ce domaine, a encore ajouté le président de la Chambre.
Selon M.Ennaifer, environ 6.000 dialysés bénéficient des services des cliniques de dialyse, outre les 3.000 dialysés traités dans les centres publics.