sur Facebook (Photo : Brendan Smialowski) |
[19/09/2013 06:03:55] Washington (AFP) Presser le bouton “J’aime” sur Facebook fait partie du droit à la liberté d’expression protégé par la Constitution américaine, a estimé mercredi une cour d’appel fédérale.
La cour basée à Richmond, en Virginie, se prononçait dans l’affaire d’un employé des services du shérif de cet Etat de l’est des Etats-Unis, qui disait avoir été licencié pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression, en l’occurrence en “aimant” la page Facebook d’un opposant politique de son patron.
“Son acte peut être assimilé à un moyen d’expression”, a indiqué la cour dans sa décision de plus de 80 pages, qui renvoie l’affaire à un tribunal inférieur pour examiner à nouveau ces questions.
“En somme, +aimer+ la page (Facebook) d’un candidat politique signifie que l’on approuve ce candidat et que l’on soutient sa campagne en associant son nom à ce dernier. De cette façon, il s’agit de l’équivalent sur internet d’une pancarte politique que l’on mettrait dans son jardin, ce que la Cour suprême a clairement défini comme un moyen d’expression”, poursuit le texte.
Le puissant syndicat américain des libertés civiles ACLU, ainsi que Facebook, se sont félicités de cette décision.
L’ACLU a notamment estimé “qu’aimer” un contenu sur Facebook “exprime un message clair — reconnu par des millions d’utilisateurs de Facebook tout comme des non-utilisateurs — et constitue un moyen d’expression net et symbolique qui justifie une protection constitutionnelle”.