La hausse des prix des engrais chimiques, largement utilisés dans l’agriculture, est due aux graves pertes subies par le Groupe chimique tunisien (GCT), en raison de la hausse des coûts de production, a affirmé jeudi, Habib Jomli, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture.
En visite dans le gouvernorat de Béja, théâtre début septembre de mouvements de protestation contre la hausse des prix des intrants de la production, il a évoqué l’accroissement du trafic illégal des engrais chimiques.
Il a précisé dans une déclaration à l’agence TAP, que la hausse de la contrebande dans ce domaine est du au prix peu élevé des engrais, produits subventionnés par l’Etat, précisant que la somme ne représente que 50% de leur prix réel.
Il a rappelé les mesures prises pour faire face à la contrebande, citant notamment, la création d’une zone militaire tampon aux niveaux des frontières avec la Libye et l’Algérie, l’intensification du contrôle de tous les intervenants dans ce domaine, pour lutter contre les pratiques monopolistiques et la constitution d’un stock de réserves en Dimonitrate et Diamonium de Phosphate (DAP) pour réguler le marché en cas de besoin.
Durant la saison 2013/2014, 236 mille hectares seront consacrés à la céréaliculture à Béja, où les besoins en semences sélectionnées sont estimés à 60 mille quintaux.
Selon le commissaire régional de l’agriculture de la région Habib Balti, le gouvernorat de Béja, a pu couvrir tous ses besoins dans ce domaine, outre la couverture des besoins du gouvernorat en matière d’engrais chimique et de Dimonitrate estimés à 350 mille quintaux.
WMC/TAP