és du groupe Kem One manifestent le 9 septembre 2013 à Lyon (Photo : Philippe Desmazes) |
[20/09/2013 09:40:51] Lyon (AFP) Trois offres de reprise ont finalement été déposées pour le groupe Kem One, l’ex-pôle vinylique d’Arkema dont une partie est en redressement judiciaire, avec 1.300 emplois concernés en France, a-t-on appris vendredi de source syndicale.
Les offres ont été déposées par les fonds américains Sun Capital via sa branche Sun European Partners et Open Gate Capital, ainsi que la CGT, premier syndicat du personnel. Le délai pour se porter candidat expirait jeudi soir.
Contactée par l’AFP, une porte-parole de la direction de Kem One n’a pas confirmé ces offres, arguant qu’un comité central d’entreprise, au cours duquel les salariés devaient être informés du nom des repreneurs potentiels, était toujours en cours vendredi matin.
Les offres de reprise déposées sont soumises à des conditions suspensives, a ajouté la source syndicale sans préciser leur teneur dans l’immédiat.
Le tribunal de commerce de Lyon décidera jeudi de la désignation d’un repreneur. Les syndicats, un membre de la direction de Kem One et le commissaire régional au Redressement productif sont reçus par le préfet du Rhône lundi.
Kem One est né en 2012 de la vente par Arkema, pour un euro, de son pôle vinylique au financier américain Gary Klesch.
La branche amont du groupe (chlorochimie et production de PVC), en redressement judiciaire depuis mars, emploie 1.300 personnes en France où elle possède des usines à Saint-Fons (Rhône), Balan (Ain), Fos-sur-Mer et Lavera (Bouches-du-Rhône), Saint-Auban (Alpes-de-Haute-Provence), Vauvert (Gard). Le siège administratif est situé à Lyon. En aval, le groupe fabrique des tubes, des profilés (des fenêtres notamment) et des composés (“compounds”) en PVC.
Il emploie au total 2.600 personnes dans le monde, dont 1.780 en France, pour un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros en 2012.